Les jeunes qui sont scolarisés en 3ème, au lycée d’enseignement général et technologique, en lycée professionnel, en études supérieures.
Il y a d’abord un RDV d’information gratuit et sans engagement (prévoir 30 minutes) avec le jeune et ses parents afin d’analyser la situation, identifier ensemble les besoins. Après la présentation du bilan, soit le jeune décide de s’y engager immédiatement soit il prend le temps de réfléchir avant de s’y engager. Les 4 ou 5 RDV sont planifiés sur 1 mois. Un livret d’orientation scolaire permet de garder une trace des échanges en entretien et sert aussi de feuille de route pour la suite. Du travail personnel est aussi à prévoir (compatible avec le travail scolaire).
Il est préférable de faire un bilan durant le 1er ou le 2ème trimestre scolaire car il y a l’échéance des voeux pour l’année suivante (ex: Parcoursup).
Bien sûr, un bilan d’orientation est pertinent dès le début de l’année scolaire lorsque le jeune se rend compte qu’il ne se plaît pas dans le filière qu’il a choisi initialement.
La règle: anticiper pour faire ses choix sereinement!
Les entretiens tiennent une grande place (entre 5 h et 7 h). Des tests psychotechniques, des questionnaires, un logiciel d’aide à l’orientation,… sont des supports pour enrichir les entretiens.
Il y a aussi du travail personnel (ex: recherches documentaires, stages, rencontres de professionnels, …) à réaliser durant et/ou après le bilan.
Le dernier entretien se fait en présence des parents (pour les collégiens et lycéens). Les étudiants (majeurs) ont le choix de proposer à leur(s) parents de venir à l’entretien de synthèse.
Des salariés, travailleurs indépendants, demandeurs d’emploi qui se posent des questions sur leur avenir professionnel, qui envisagent un changement de métier ou d’entreprise ou de secteurs d’activités. Des personnes qui ont des soucis de santé qui les amènent à devoir se reconvertir, …
Les points communs de toutes les personnes qui font un bilan de compétences: être en questionnement professionnel et besoin de trouver des réponses en terme de projet professionnel et/ou personnel.
Tout dépend de la situation personnelle et professionnelle de chacun. C’est toujours plus confortable de faire un bilan de compétences quand les conditions de travail restent « vivables ». Ne pas attendre que la situation se dégrade pour agir. Réaliser un bilan de compétences dans l’urgence peut être contre-productif. Parfois, il y a un « déclic » qui amène la personne à prendre la décision d’entreprendre un bilan de compétences. Dans tous les cas, il est indispensable de se sentir prêt à s’impliquer dans un bilan de compétences afin que la personne puisse faire émerger des projets qui soient le meilleurs compromis entre ce qu’elle veut faire, ce qu’elle peut faire et ce que l’environnement socio-économique et territorial permet de faire.
Toujours la même règle: ANTICIPER
Dans mon approche de l’accompagnement professionnel, je suis attentive à un élément essentiel des projets: le principe de réalité. Il est nécessaire de garder les pieds sur terre afin que le projet soit réaliste et réalisable.
A la fin du bilan de compétences, un document de synthèse est remis à la personne. Ce document présente et argumente le(s) projets professionnels et déroule une feuille de route sur les actions à entreprendre dans les semaines et mois à venir.
La personne connaît son objectif professionnel ainsi que les moyens pour y parvenir (ex: projet de formation, ingénierie financière du projet, recherche d’emploi, création d’activité, … Elle peut se mettre en action!
Un entretien de suivi est proposé 6 mois après la fin du bilan pour faire le point sur les actions entreprises.